• Top 30 hebdo : 15 janvier au 21 janvier 1958

    Rang  TITRE Salles Entrées Cumul
     1  GUERRE ET PAIX 53 186 634 2 186 579
     2  LE TRIPORTEUR 23 110 431    795 626
     3  CE JOLI MONDE 20 105 526    546 577
     4  SISSI IMPÉRATRICE 39 102 840 2 313 830
     5  LE CHÔMEUR DE CLOCHEMERLE 24   82 722 1 225 368
     6  CASINO DE PARIS 37   81 347 1 504 835
     7  LES ESPIONS 39   81 212 1 187 907
     8  AMÈRE VICTOIRE 18   75 108    765 167
     9  L’ÉTRANGE MR STEVE 20   71 783    254 497
    10  LES FANATIQUES 23   70 510    383 616
    11  FUMÉE BLONDE 20   57 189    414 087
    12  A PIED, A CHEVAL ET EN VOITURE 27   57 059 1 995 239
    13  SISSI 41   54 711 4 170 324
    14  UNE PARISIENNE 13   52 270    867 043
    15  LA FAMILLE TRAPP 23   51 700    453 549
    16  ÉCHEC AU PORTEUR   6   51 131      51 131
    17  PORTE DES LILAS 17   50 028 1 658 363
    18  SENECHAL LE MAGNIFIQUE 27   49 527 1 426 677
    19  MADEMOISELLE ET SON GANG 21   49 137    452 399
    20  LES LAVANDIÈRES DU PORTUGAL 29   49 019 1 623 637
    21  LE PONT DE LA RIVIÈRE KWAI   3   48 595    353 386
    22  POT-BOUILLE 12   48 194 1 213 248
    23  LES NUITS DE CABIRIA 10   46 212    380 033
    24  MARCHANDS DE FILLES 15   42 715    510 302
    25  GÉANT 21   42 131 1 594 008
    26  L'ESCLAVE LIBRE   9   41 876    103 913
    27  UNE MANCHE ET LA BELLE   9   39 112    254 745
    28  MÉFIEZ-VOUS FILLETTES 19   39 109    905 792
    29  LES ŒUFS DE L'AUTRUCHE   8   38 841    777 158
    30  LE SOLEIL SE LÈVE AUSSI   9   38 493    197 724
     

     

     TOTAL TOP 30

     

     

    1 915 162  

     

     

    Guerre et paix est un ton au-dessus des autres films. Le film dépasse aisément les deux millions d’entrées. La toute jeune Audrey Hepburn déjà auréolée des succès de Vacances romaines et Sabrina obtient à moins de trente ans une consécration internationale qui fait d’elle une star mondiale du cinéma.

    Le triporteur de Jacques Pinoteau sorti en décembre dernier commence à faire parler de lui. Darry Cowl est un acteur déjà très en vue mais jusque-là cantonné dans des seconds rôles ; il joue par exemple au côté de Noel-Noel dans la comédie double millionnaire A pied, en cheval et en voiture. Ce personnage va lui donner une reconnaissance populaire et lui offrir une carrière des plus sympathiques.

    Côté nouveauté : Echec au porteur est un film policier de Gilles Grangier où l’on retrouve Paul Meurisse et Jeanne Moreau déjà remarquée précédemment dans La reine Margot de Jean Dréville.

     

    Source : CNC (Fabrice Ferment)

     

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  • Commentaires

    1
    cinefilnog94
    Vendredi 9 Juin 2017 à 18:57

    Le 15 janvier 1958 , sortait un des plus grands succès de l'histoire du cinéma en France : Les dix commandements ;

    A ma connaissance , le film n'est sorti que dans une seule salle à Paris ( le Paramount ) avec seulement 2 séances quotidiennes , et un nombre d'entrées hebdomadaire situé aux environs de 25 000 entrées , ce qui explique son absence dans le top 30 .

    J'ignore à partir de quel mois il sera projeté dans plus de salles afin de pouvoir figurer dans le top 30 .

    A + ,

    Michel

    2
    Samedi 10 Juin 2017 à 13:31

    Les deux premières semaines d'exploitation à Paris furent bien au Paramount Opéra, puis à partir de la 3è semaine le George V sur les Champs vint à la rescousse. Il en fut ainsi jusqu'à l'été 58, puis Vichy, Deauville et le Touquet eurent droit au film (pour les parisiens en vacances !). A la rentrée 58, Strasbourg, Lyon Bordeaux et autres très grandes villes furent servies. Un système d'exploitation très élitiste à la "Ben Hur", "My fair Lady", "Spartacus", "Cléopatre" et autre "Autant en emporte le vent". Dans les contrats d'exploitation, pendant la 1ère année, 250 km devaient séparer l'exploitation de ces films. Autrement dit, si le film était visible à Paris, il ne pouvait l'être à Rouen , Chartres, Orléans etc ...

    Les habitants de ces villes devaient venir à Paris les voir. D'où le terme "d'exclusivité". 

      • cinefilnog94
        Samedi 10 Juin 2017 à 14:15

        Précision très intéressante concernant ces 250 km qui devaient séparer les villes projetant ces films et pour les villes "touristiques" en été !

        Ce genre d'information contribue à l'enrichissement du blog !

        Michel

         

         

      • Samedi 10 Juin 2017 à 14:23

        Mais pas que l'été ! Durant toute la première année d'exploitation en France.

        Donc Lyon et St Etienne pas en même temps non plus.

      • Samedi 10 Juin 2017 à 15:01

        Ah oui ....

        Du coup, je comprends mieux pourquoi My fair lady est resté cantonné avec un nombre salles toujours très faible durant sa première année alors que le film avait indéniablement du potentiel. 

        On en apprend tous les jours. 

        Thanks Fabrice. 

         

    3
    Samedi 10 Juin 2017 à 13:38

    J'ai justement vu "Echec au porteur" cette semaine. Paul Meurisse n'a pas encore créé son personnage décalé si croustillant. C'est un policier de moyenne envergure. L'action se situe dans un Gennevilliers où les premiers HLM sortent de terre, entourés de terrains vagues où les gosses jouent au ballon. On y voit aussi de vieilles baraques et boutiques. Un autre temps. 

      • Samedi 10 Juin 2017 à 15:18

        "My fair Lady" est resté longtemps à l'Empire à + 12 FF ! Tarif exhorbitant en 1964.

    4
    Samedi 10 Juin 2017 à 17:50

    On entend souvent dire que le cinéma est le seul loisir culturel accessible à tous. 

    Là, ce n'est pas toujours vrai pour ce genre d'occasion. Le tarif est en effet prohibitif.

    Certes après, ou bien après même, si on considère ces exclusivités de plusieurs semaines ou mois, les films passaient dans les circuits de salles moins prestigieuses de seconde exclusivité puis les cinémas de quartier où les spectateurs pouvaient y trouver leur compte au moins financièrement.

     

    5
    Samedi 10 Juin 2017 à 18:03

    Oui mais pour ce genre de films ultra élégants, il fallait attendre + 1 an pour les voir dans les salles

    de quartiers. "Ben Hur" à débuté sa carrière en exclu en octobre 1960 et il a fallu attendre le printemps 1962 pour le voir dans les salles de quartiers parisiens (et de banlieue).

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