• Top 30 hebdo : 13 avril au 19 avril 1966

    Rang  TITRE Salles Entrées Cumul
     1  OPÉRATION TONNERRE 49 114 629 2 875 868
     2  DU RIFIFI A PANAME 40   91 817    857 241
     3  VIVA MARIA  ! 45   83 965 1 893 064
     4  LES HÉROS DE TÉLÉMARK 37   78 199    419 754
     5  ANGÉLIQUE ET LE ROY 45   77 418 1 065 535
     6  MONNAIE DE SINGE 27   77 190    406 913
     7  L'ESPION QUI VENAIT DU FROID 31   73 119    341 609
     8  POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS 13   70 800    264 483
     9  FANTOMAS SE DÉCHAÎNE 42   63 865 2 372 646
    10  JUDITH  4   61 905      61 905
    11  MATT HELM, AGENT TRÈS SPÉCIAL  14   55 874    108 473
    12  20 000 LIEUES SOUS LES MERS 20   53 772 5 372 617
    13  LES MALABARS SONT AU PARFUM 23   52 429    500 490
    14  NOTRE HOMME FLINT 12   51 531    126 953
    15  DON CAMILLO EN RUSSIE 38   43 500 1 491 069
    16  SEPT HOMMES EN OR 19   43 258    190 788
    17  LA VIE DE CHÂTEAU 24   41 621    642 404
    18  LA MÉLODIE DU BONHEUR 19   41 423    373 986
    19  UNE FEMME EN BLANC SE RÉVOLTE 11   41 266      82 955
    20  LE GENDARME A NEW-YORK 52   39 187 3 242 014
    21  OPÉRATION LOTUS BLEU 21   37 965    355 402
    22  UN CAÏD 26   36 964    454 435
    23  TANT QU'ON A LA SANTE 14   35 939    259 849
    24  MARY POPPINS 18   35 777    945 509
    25  LES TRIBULATIONS D'UN CHINOIS EN CHINE 42   35 155 1 880 707
    26  LES GRANDES GUEULES 54   32 419 2 039 741
    27  UN MILLIARD DANS UN BILLARD 26   30 352    601 809
    28  LA BOURSE ET LA VIE  9   29 394      55 463
    29  GALIA 17   28 736    604 686
    30  LE KID DE CINCINNATI 19   25 861    349 995
     

     

     TOTAL TOP 30

     

     

    1 585 330   

     

     

    Les vacances passées, aussitôt le top 30 redescend d’un cran et c’est le grand retour au premier plan des films d’espionnage. En tout premier lieu d’Opération Tonnerre, seul film de la semaine à passer au-dessus des 100.000 entrées. L’espion qui vient du froid revient dans le top10 et Matt Helm, agent très spécial campé par un Dean Martin qui se lance dans un personnage parodiant James Bond, fait des débuts encourageants.

    Claude Autant-Lara n’avait pas exploré toute l’étendue du roman de Soubiran dans le journal d’une femme en blanc, voilà qu’il livre une suite de son film à succès de l’année précédente. Une femme en blanc se révolte reprend donc la chronique de la vie de cette infirmière à travers le thème encore tabou de l’avortement.

    Sinon, signalons aussi les deux millions d’entrées franchies par Les grandes gueules qui consacrent un très beau succès public pour Lino Ventura et Bourvil accessoirement, mais surtout pour Robert Enrico dont la carrière est lancée.

     

    Source : CNC (Fabrice Ferment)

     

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  • Commentaires

    1
    cinefilnog94
    Vendredi 23 Juin 2017 à 10:03

    Bonjour Franck ,

    Merci beaucoup pour tous ces tableaux publiés régulièrement grace aux chiffres inédits que Fabrice te donne .

    Les James Bond avec Sean Connery ont fait de longues carrières jusqu'au début des années 80 .

    Je me souviens que dans les périodes creuses de l'été des salles proposaient des " Festival James Bond " reprenant les films avec Sean Connery , acteur qui a su se reconvertir et jouer dans d'excellents films en prenant de l'age !

    Bonne continuation pour ton blog

    Michel

     

     

      • Vendredi 23 Juin 2017 à 20:49

        Si James Bond est une franchise qui a su traverser les décennies, c'est - selon moi - avant tout grâce au choix de Sean Connery dans le rôle premier de 007. Je pense que les producteurs Saltzman et Broccoli ont eu une intuition incroyable ou alors de la chance, je ne sais pas,  mais c'est certain que l'identification entre l'acteur et le personnage a été immédiate. 

        Et le succès est arrivé très vite. Pour beaucoup, James Bond c'est Sean Connery et uniquement lui. 

        Peut être que si nous arrivons à la fin des années 70 et à l'époque dont tu parles, nous verrons dans le top 30 les reprises des premiers numéros de la série qui restent de surcroit de très bons films.

        Pour Sean Connery, je trouve qu'il a mis du temps à se séparer de son image d'agent secret. Les années 1970 ont été assez cahotiques malgré de bons films mais qui n'ont pas vraiment cartonné. Ensuite il a connu de gros succès dans les années 80 et est devenu quasiment une légende du cinéma. 

        Merci pour ta participation Michel et à bientôt. 

    2
    Alain Connu
    Vendredi 23 Juin 2017 à 22:21

    Pour jouer Bond il fallait respecter une seule obligation: que l'acteur soit britannique. A l'époque les producteurs pensaient à une short list : Perter Finch, Peter O'Toole, Richard Burton, Michael Caine et Roger Moore. Finalement c'est Terence Young le réalisateur de Dr NO qui a proposé Sean Connery qu'il a fait tourner en 1957 dans "Au bord du volcan". L'acteur n'était pas un inconnu puisqu'il avait tourné pour la BBC mais aussi dans "La plus grande aventure de Tarzan" mais aussi "Darby O'Gil et les farfadets" qui a obtenu un bon succès et cerise sur le gâteau il a participé au "Jour le plus long". Sean Connery était aussi un des rares acteur britannique a avoir pratiqué le culturisme ce qui était important pour un rôle très physique.      

    3
    Samedi 24 Juin 2017 à 22:41

    Merci Alain pour ces précisions. 

    J'ajoute juste une petite statistique qui montre bien l'engouement et l'adhésion du public français aux différents James Bond. Depuis la sortie du premier film Dr No (mars 1963) et jusqu'à fin 1965, les différents films de 007 ont été vus par près de 11 millions de spectateurs.  Pas mal non ?

    En dehors des grosses vedettes françaises De Funès, Bourvil et certainement Gabin, personne ne pouvait réunir autant de monde en si peu de temps. 

    4
    Lundi 26 Juin 2017 à 10:06

    Je me fais la série des Fantômas que je n'ai pas vue depuis bien longtemps. Dans le second volet, l'inspecteur Juve fait largement référence au succès de 007. Il explique à son équipe de bras cassés que pour lutter contre Fantômas il faut créer des gadgets. Il va même dire à un de ses ignares "mais enfin ? vous n'allez jamais au cinéma ?". 

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